Arménien, fils d’une infirmière et d’un soudeur, il grandit en Azerbaïdjan jusqu’à 13 ans avant d’émigrer en Arménie en 1988 dans le contexte des déplacement de population de la fin l’ère soviétique.
Il commence à écrire pour lui-même et ses amies -les garçons s’intéressant peu à la poésie dans un contexte de tensions extrêmes menant à la guerre- dès l’âge de 7 ans, en langue arménienne, puis russe.
A la même époque, sous l’influence de sa grand-mère, il développe une foi assez particulière puisque mentionner dieu est illégal à cette période. Elle sera arrêtée et leur conversations à ce sujet deviennent secrètes. Pour lui Jésus représente une figure "au delà des lois" qui lui permet de se libérer de la violence des hommes.
Il a vécu le racisme en Azerbaïdjan, considéré comme un étranger, puis en Arménie où le retour des populations étaient mal considéré. En France, où il vit depuis ses 26 ans, il a du mal avec les réflexions liées à son apparence et son accent. Quand il demande son chemin dans la rue il entend souvent "encore un étranger" en guise de réponse.
L’écriture est pour lui un pont entre son intériorité et le monde extérieur, un moyen de survie.
Après avoir travaillé dans les jardins pour financer un bac professionnel il exerce différents métier, tout en se consacrant à une poésie en langue française et russe.
Mr Plop lui posera des questions sur cette créativité si personnelle.
Ce lundi 20 février à 20 heure, nous avons la joie de recevoir Martin Sekoian dans Poezz e-chroniK, pour une émission intense et douce.
Et comme un bonheur ne vient jamais seul, nous écoutons la chronique d’Audrey Cauet sur l’amour chez les animaux.
Et deux membres du groupe Veilleuses viendront nous parler de leur concert du samedi 25 février au Kraspek myzik http://kraspekmyzik.com/concert/veilleuses/
Baptiste Caruana