Ce soir on vous parle de nos mort-es LGBTI. Alors Non notre communauté n’est pas homogène. On a pas toustes les mêmes vies et donc on a pas toustes les mêmes morts non plus. On n’est pas stigmatisé-es de la même manière en fonction de qui on est, si on subi ou pas d’autres oppressions que celle du cis-heterosexisme ou si inversement on détient des privilèges. Mais il y a quand même beaucoup de similitudes dans notre rapport à la mort, a cause des violences qu’on vit, de nos histoires, de certains droits qu’on a toujours pas ou qu’on vient d’avoir. Car la mort est omniprésente dans nos petites et grandes histoires LGBTI.
La bande son :
Claudine Lebegue - On fera s’qu’on peut
Bulldaggang - Que faire de mes morts
4 min 20s
1) Nos mort-es sont des assassinats
– Lecture d’un texte du texte "enfouissement" la brochure A nos mort-es
14 min 45s
2) Nos familles officielles nous volent nos mémoires
Lecture d’un extrait de "Stone butch blues" de Leslie Feinberg et traduit / édité par le collectif Hystériques et associées
28 min 10s
4) La mort dans l’histoire/nos histoires LGBTI mais aussi pour les esclaves, les colonisé-es, les racisé-es et leurs descendant-es.
– Interview d’une soeur de la perpétuelle indulgence.
– Une histoire des enterrements politiques d’ Act-Up à Georges Floyd. Ou comment les cérémonies/commémorations sont des outils politiques depuis toujours, des moments de revendications et de révolte. Du 19e siècle aux marches blanches des comités vérité et justice en france ou aux USA avec le meurtre d’Emmett Till.
48 min 35s
5) Boite a outil : Comment se protéger, s’occuper de ses mort-es et garder une peu de contrôle sur notre propre mort.
– Faire son testament,
– Donner ses organes,
– Designer une personne de confiance,
– Rapatrier un corps,
– Quand on a pas de famille officielle sur le territoire,
– Faire des cérémonies avec les soeurs : réponse de Soeur Anastasia et Sœur Krystyna du couvent des traboules.
– Le carré des indigents.
Pour écouter l’émission, c’est par ICI